Encore un RDV avec la sage-femme ? . Mais pour quoi faire ? En fait c’est un RDV super important et en plus il est remboursé à 100% alors pourquoi s’en priver ? Par contre rien à voir avec l’entretien postnatal précoce qui est proposé (depuis le 1er Juillet) entre 4 et la 8 semaines après l’accouchement, et qui est plutôt orienté dépistage des facteurs de risques et diagnostic de la DPP, ou en tout cas l’évaluation de l’état de santé psychique des jeunes mères. . La visite postnatale, ou VPN pour les intimes, est quant à elle proposée entre 6 et 8 semaines après l’accouchement et elle sert à faire un point sur ton état de santé physique et «gynécologique». Tu vas papoter avec ta SF, et si tu es d’accord, elle te fera un examen gynéco. . En général, tu vas commencer par raconter ce qu’il s’est passé depuis votre dernière consultation, car même si elle t’a suivie toute ta grossesse, elle ne sait pas toujours comment se sont passés ton accouchement et ton séjour à la maternité. Après cette mise à jour, vous allez pouvoir discuter de l’alimentation de ton bébé (allaitement ou bib) et de sa courbe de poids, des éventuelles difficultés rencontrées… Tu vas pouvoir aussi lui parler de ton vécu des 1° rapports sexuels, que ça ait eu lieu ou pas, de tes angoisses, de tes réticences, de tes envies, de tes besoins… OU PAS ! Ça peut aussi être l’occasion de faire un point contraception : ce que tu avais, ce que tu as, ce que tu voudrais (ou pas). En fait vous allez aborder tous les sujets que tu voudras, tout ce qui concerne ta vie de mère, certes, mais aussi ta vie de femme. . Si tu l’acceptes vient ensuite un examen gynéco complet : seins, utérus, vagin, col, périnée…tout y passe ! C’est l’occasion de remettre à jour ton frottis (ou le dépistage de l’HPV) selon où tu en étais avant la grossesse, de vérifier que ton utérus a bien repris sa place initiale, et d’évaluer la tonicité de ton périnée (pour savoir si tu auras besoin de la fameuse rééduc). . Et toi, t’as fait ta VPN ?
Mais à quoi sert ce 1er examen alors que bébé vient de sortir ? 2/2 . Dans la 1ère partie de ce post (trop long selon les critères d’Insta), j’avais fini par l’examen des membres. Sans plus de suspense, voici maintenant la suite : - bassin (élimination d’une luxation congénitale de hanches Ortolani ou Barlow (*), palpation des pouls fémoraux) - appareil génital externe et périnée (aspect vulve ou verge et scrotum, présence de l’orifice vaginal, présence des testicules dans le scrotum, position de l’urêtre sur la verge, perméabilité anale) - examen neurologique, tonus musculaire, autres réflexes archaïques (*) . A partir de là, je retourne c’maudit pancake (t’as la réf ?) pour examiner le verso : - corps face dorsale (ligne postérieure, fossette sacro-coccygienne, plis cutanés) - examen neurologique, tonus musculaire, autres réflexes archaïques (*) . Ensuite on finit par le grand show (si Minitoi est disponible et disposé à le faire) : test de la marche automatique, souvent source de grand étonnement du côtés des jeunes parents, qui est l’un des réflexes archaïques (*). . Avant ou après tout ça, la personne qui s’en occupe habituellement selon l’organisation de ton lieu d’accouchement (sage-femme/aide-soignant(e)/auxiliaire de puériculture) mesure bébé dans tous les sens (périmètre crânien, diamètre bipariétal, périmètre thoracique, taille…et plus ou moins si affinités et selon habitudes de service), le pèse et prend sa température. On note aussi si la tuyauterie fonctionne correctement : 1er pipi et/ou 1ère émission de méconium (*) pendant les 2 heures de surveillance après la naissance (si ce n’est pas le cas, pas de panique il a le temps pour le faire !). . Et voilà tout ce qu’on vérifie pendant ce 1er examen qui, contrairement à ce que tout le monde pense, est bel et bien réalisé par la sage-femme et non un pédiatre ! Et toi, tu savais qu’on vérifiait autant de choses ? T’as encore des questions sur le 1er check up de bébé ? On t’avait déjà expliqué tout ça ?
Mais à quoi sert ce 1er examen alors que bébé vient de sortir ? (1/2) . Tu viens tout juste de mettre au monde ton tout petit, il vient à peine de naître, et voilà que la vilaine sage-femme te le prend pour l’éplucher en long, en large et en travers. En vrai, ça ne se passe pas comme ça : s’il n’y a pas d’urgence on vous laisse le temps à tous les 2 d’atterrir et de faire connaissance tranquillement et on ne fait cet examen minutieux qu’une fois que ton loupiot a tété ou pris son 1er bib, juste avant que l’on vous transfère dans une chambre. . Et à quoi ça sert ? me diras-tu. En résumé (très résumé), on vérifie que ton bébé a « tout ce qu’il faut, là où il faut » et que tout fonctionne « comme il faut ». Et avant même de détailler tout son corps et tout ce qu’on a à vérifier, on commence déjà par évaluer comment il s’adapte à la vie hors de ton utérus en cotant le fameux score d’APGAR(*). . Pour ce qui est de l’examen en lui même, à chacun sa méthode et l’ordre dans lequel on le fait. Moi je fais toujours +/- dans le même ordre pour ne rien oublier mais j’adapte selon les réactions du loustic que j’ai entre les mains. Et en gros on vérifie : morphologie (forme) et fonctions de tête/corps/membres, examen neurologique, examen cardiorespiratoire, absence de signes de pathologies. . Tant que bébé est calme, je commence par ce qui nécessite du silence, càd l’auscultation du cœur et des poumons. Je continue avec l’aspect visuel du visage et des yeux (dans la pénombre pour qu’il puisse ouvrir les yeux sans être aveuglé). Ensuite je procède de haut en bas en vérifiant les différents «items» : - tête (fontanelles, sutures, oreilles, nez/lèvres, menton, réflexes archaïques (*), palais, cou) - corps face ventrale (clavicules, temps de recoloration, mamelons, foie/rate/reins, pouls fémoraux, cordon ombilical) - membres (3 segments, articulations, 5 doigts/extrémité, réflexes archaïques (*), plis symétriques) . La suite au prochain épisode !
Ah bon, on dit pas un sage-homme ? . Et bien non ! A la rigueur, si vraiment on veut AB-SO-LU-MENT mettre du masculin là-dedans, on pourrait à la limite utiliser le terme de maïeuticien (ndlr : la maïeutique, c'est la science de l'enfantement). . MAIS ! D'une, ça fait un peu snobinard car tout le monde ne sait pas ce que ça veut dire. De deux, ça serait limiter la profession de sage-femme au seul accompagnement de l'accouchement quand en réalité nos compétences sont bien plus étendues. De trois, ça invisibilise le coeur même de cette profession, j'ai nommé la Femme, qui est et devrait toujours rester au centre de nos pratiques professionnelles. . Ouais, parce qu'en fait, "sage-femme", ça veut dire "celle (ou parfois celui, donc) qui détient la sagesse autour de la Femme". On dit donc bien un sage-femme (et pas un sage-homme) car même si c'est un homme, c'est de femmes qu'il s'occupe. CQFD. . Et vous, vous en avez croisé des sages-femmes mâles ? . #milkymidwife #information #partage #sagefemme #midwife #professionmedicale #femme #femmeenceinte #gynecologie #obstetrique #maieutique #grossesse #accouchement #postpartum #allaitementmaternel #physiologie #prescription #accompagnement #formation #etudesmedicales
Quand deux IBCLC se rencontrent... @milkymidwife @ahauteurdenfant #milkymidwife #ahauteurdenfant #ibclc #consultanteenlactation #sagefemme #allaitementmaternel #breastfeeding #allaiterpartouttoutletemps #jallaiteencoreetalors #jallaiteunbambin #appelletonibclc #internationalboardcertifiedlactationconsultant
Quand on sait que 85% des grossesses sont marquées par des nausées et/ou des vomissements et qu’on constate que la majorité des femmes subissent cet état sans en être suffisamment soulagées (voire en étant carrément malmenées),je me dis qu’il y aurait matière à faire mieux. 1er problème:certains « savants » un peu obtus ont décrété il y a genre 200 ans que les vomissements incoercibles (qui à l’époque étaient une des causes majeures de mortalité au cours de la grossesse quand même) faisaient partie des névroses hystériques et que les femmes qui en étaient atteintes étaient donc cinglées.Ce qui a malheureusement conduit à certaines pratiques légèrement barbares et totalement inefficaces qu’on emploie encore parfois aujourd’hui (uniquement en France):on met les « vomisseuses » à l’isolement en hospitalisation,en les coupant de tout y compris de leur entourage,en les privant de téléphone et de télé,et en les gardant 5 jours à jeun dans le noir.Et je force à peine le trait. 2ème problème:on ne comprend toujours pas tous les mécanismes qui conduisent à ces vomissements et surtout pourquoi certaines femmes n’en souffrent pas tandis que d’autres passent 3 mois (ou plus) la tête dans la cuvette.Alors on essaie,on tâtonne,on tente des choses.On prescrit des traitements qui fonctionnent pour traiter ces symptômes dans d’autres contextes que la grossesse,mais sans que ça soit complètement efficace. Sauf que ces « petits maux sympathiques » du début de grossesse peuvent se compliquer jusqu’à mettre en danger la santé de la mère et de l’enfant.Et comme tout ce qui touche la grossesse et ne cadre pas avec l’image que la société en accepte,on n’en parle pas,on minimise et on pointe du doigt celles qui ne rentrent pas dans le moule en étant épanouies, resplendissantes et rayonnantes de bonheur. Alors merci Denise, ara @this_perfectday , d’en avoir parlé et de nous montrer que la grossesse et surtout le 1er trimestre n’est pas toujours tout rose. Tu n’es pas seule ma sœur,plein d’autres femmes passent leurs 1ers mois de grossesse (ou plus) à vomir ou à ne rien pouvoir manger.Ce n’est pas rien,ce n’est pas normal de souffrir,des solutions existent pour te soulager!
Vous n’avez pas pu passer à côté ! Le post du 11 Novembre d’ @annaroy75 a tellement résonné en moi et, j’en suis certaine, en tous les sages-femmes de France. Elle y décrit ce que bien des professionnels de santé en général, et de la naissance y compris, vivent au quotidien. L’impression d’abandonner des patientes et des couples dans la plus grande aventure de leur vie pour pouvoir faire face aux urgences qui se présentent, au détriment de la dimension humaine de l’accompagnement des naissances. Devoir prioriser ses soins, ses actes, pour pouvoir parer au plus urgent et pour répondre aux critères et standards de l’institution. Ne pas être là à 100% pour chacune de nos patientes car nous devrions alors être à plusieurs endroits en même temps. Négliger tout l’aspect psychique et psychologique de l’accouchement et de son accompagnement pour finir par accoucher des femmes au lieu de les soutenir pour qu’elles, elles accouchent et mettent leur enfant au monde. Maltraiter les patientes, médicaliser à outrance, ne pas respecter les besoins et les envies des parturientes, faute de temps et de moyens. C’est ça le quotidien des sages-femmes. Il y a de quoi douter du fait qu’on exerce « le plus beau métier du monde ». Il y a de quoi avoir envie de tout laisser tomber plutôt que de continuer à être maltraitante. Il y a de quoi oublier pourquoi on a choisi cette profession. Mais grâce à @annaroy75 , @lamatrescence , @tajinebanane , @bliss.stories et @agathelecaron ; je garde espoir. L’espoir qu’un jour chaque femme pourra choisir où et comment elle veut accoucher, en ayant la garantie d’être accompagnée par une sage-femme qui lui sera dédiée, disponible à 100% pour répondre à ses besoins et lui permettre de vivre cet événement sereinement. L’espoir que les choses changent. L’espoir que cette profession que j’aime tant redevienne ce qu’elle devrait être. Alors rejoignez le mouvement et signez la pétition (lien en bio) ! #jesuismaltraitante #noussommesmaltraités #1femme1sagefemme
Aujourd’hui se termine la 27ème campagne d’Octobre Rose. . Un mois pour informer, promouvoir la recherche et encourager le dépistage. En France, les femmes ont la chance de pouvoir bénéficier d’un dépistage organisé : toutes les femmes âgées de 50 à 74 ans sont invitées à se faire dépister par une mammographie tous les deux ans au cours de cette période, mammographie qui est intégralement payée par l’Assurance Maladie. . A cet examen s’ajoutent un examen annuel chez un professionnel de santé et l’autopalpation. Avec ce dispositif, les cas de cancer du sein sont diagnostiqués plus tôt et peuvent être traités plus efficacement. On estime que le dépistage ainsi déployé permettrait une réduction de la mortalité imputable au cancer du sein de 15 à 21% selon les études (www.cancerdusien.org). Et ce n’est pas rien ! . Malgré tout, encore une (trop) grande partie des femmes concernées par le dépistage n’en bénéficie pas et subit une perte de chance face à la maladie. Pour que demain cette proportion diminue encore, transmettons l’information et partageons l’importance de ce mois d’Octobre. Sous le signe du ruban rose, pour un jour vaincre le cancer du sein (qui touche 1 femme sur 8 en France), faisons nous tripoter les seins ! . #milkymidwife #sagefemme #ibclc #information #partage #gynecologie #obstetrique #maieutique #grossesse #accouchement #postpartum #anatomie #moncorps #jeconnaismoncorps #suivigyneco #prevention #depistagecancerdusein #autopalpation #octobrerose
Qu’est ce que c’est encore que ce nom latin ? . Vernix caseosa ça signifie en gros « vernis de fromage », ce qui décrit très bien l’enduit dont sont recouverts tous les bébés à la naissance. . Ce film hydrolipidique sécrété par les cellules sébacées de la peau du fœtus au cours de la grossesse le protège de l’environnement liquide dans lequel il baigne. Grosso modo, ça évite que nos petits sortent avec la peau toute fripée comme quand on reste trop longtemps dans le bain. . Composé de sébum et de cellules desquamées de la peau, le vernix se résorbe peu à peu au cours des dernières semaines de la grossesse, et c’est pour ça que les bébés nés prématurément en ont énormément alors que ceux nés post-terme n’en ont quasiment plus. . Il reste une excellente protection, même une fois que bébé est né : il hydrate la peau tout en la protégeant des agressions nouvelles dues au changement de milieu. Alors surtout on n’essaie pas de l’enlever, il va être naturellement absorbé par la peau en la nourrissant au passage ! . Il participe également à la « reconnaissance olfactive » entre Maman et bébé et permet d’activer certaines zones du cerveau de la mère liées à la récompense, ça rend l’odeur de bébé irrésistible pour Maman ! . Et toi, tu savais à quoi il servait ce vernix ?
Sage-femme « spécialisée », mais en quoi ? . Après avoir décroché son DE (diplôme d’état), une sage-femme peut exercer dans tous les types de maternité, en libéral, en PMI, enfin là où elle veut. Elle peut aussi décider de se former encore pour acquérir d’autres connaissances plus poussées sur des sujets divers et variés. En fait, une sage-femme peut (et doit) se former tout au long de sa carrière. . Il existe toutes sortes de formations, diplômantes ou non, qui permettent d’approfondir certains sujets traités pendant les études ou d’en découvrir d’autres. . Les établissements de santé proposent en général des « petites » formations non diplômantes qui permettent de se maintenir au niveau le plus récent des connaissances sur certains sujets, comme la réanimation du nouveau-né, la transfusion, l’interprétation du rythme cardiaque fœtal… . Parmi les formations diplômantes les plus courantes, on trouve les DIU (diplômes inter-universitaires) qui permettent une spécialisation comme ceux de gynécologie, d’échographie, de sexologie, d’acupuncture, d’hypnose ou de lactation humaine. . Il existe aussi d’autres formations diplômantes mais dont l’organisation et l’évaluation ne sont pas exécutées par l’état au sein d’une université comme les formations de yoga prénatal, d’haptonomie, ou la formation d’IBCLC. . Les sages-femmes ont ainsi l’opportunité d’avoir plusieurs cordes à leur arc afin de proposer des soins actualisés et toujours plus adaptés à chaque femme, chaque couple, chaque famille.
Quelle paperasse doit être dans mon sac pour la maternité ? . En plus de toutes les affaires pour maman et pour bébé pour la salle de naissance et le séjour, il y a un certain nombre de documents qu’il faut absolument prendre. . Pour ce qui concerne ton dossier médical, il vaut mieux prendre tous les examens (compte-rendu d’échographie, résultats de prise de sang) qui ont été réalisés pendant la grossesse et que tu as enta possession. On a beau faire super gaffe au rangement et à leur conservation, les dossiers « papier » ont la fâcheuse tendance à se perdre… Il faut également que tu aies avec toi (toujours, pas juste le jour de l’accouchement) ta carte de groupe sanguin valide (normalement on vérifie qu’elle l’est pendant la grossesse). . Il te faudra également avoir ta carte Vitale et ta carte de mutuelle ou ton attestation de CMU, ainsi que ta carte d’identité. Ça te sera demandé pour créer informatiquement ton séjour et les étiquettes à ton nom en vérifiant ton identité. Ça permettra aussi de demander une chambre individuelle si ta mutuelle la prend en charge. . Enfin il faudra te munir de différents documents officiels, selon ta situation familiale, et selon l’organisation de l’établissement où tu accouches vis à vis de la reconnaissance des bébés. Dans certaines maternités, l’officier de l’état civil passe dans les chambres donc pas besoin de se déplacer à la mairie dans les 3 jours mais il leur faut certains papiers. Si tu n’es pas mariée, on t’a peut être conseillé d’effectuer une reconnaissance anticipée à la mairie de ta ville avec ton conjoint. Il faudra fournir ce document à la sage-femme pour qu’elle puisse déclarer la naissance de ton bébé au nom de famille que vous lui aurez choisi. Si tu es mariée, ou si tu as déjà eu un enfant avec ton conjoint, tu as donc un livret de famille, et il sera nécessaire à l’officier de l’état civil pour pouvoir y ajouter la naissance de ton bébé. . Ça fait pas mal de paperasse et je ne peux que te conseiller de la préparer à l’avance pour éviter de tout chercher au moment de partir à la maternité !
Back to glam… . On a parlé il y a peu de la première miction après l’accouchement et des sensations au niveau de la vessie parfois absentes ou étranges les premiers temps. Je te l’avais promis, aujourd’hui on s’occupe de l’autre voie d’élimination des déchets corporels, j’ai nommée la défécation. Et oui, c’est moche comme mot mais c’est le terme technique et tu es adulte, je me voyais mal te parler de ton popo. . Avec la grossesse, le transit a déjà pas mal souffert : entre la progestérone qui diminue la motilité intestinale et bébé qui prend toute la place, même celles qui d’habitude vont à la selle tous les jours à heure fixe peuvent être constipées. . En prime, la grossesse favorise l’apparition d’hémorroïdes (plus ou moins douloureuses), hémorroïdes qui pourront devenir encore plus gênantes avec les efforts de poussée fournis lors de l’accouchement. . Avec l’accouchement, le rectum (partie terminale du gros intestin) est en plus quelque peu mis à mal, la tête de bébé devant se frayer un chemin entre lui et l’urètre lors de sa descente dans le vagin. . Pour ne rien arranger, si tu as bénéficié d’une péridurale, les sensations d’envie d’aller à la selle peuvent être modifiées et difficilement identifiables. Si tu as eu une anesthésie (rachi ou générale), la motilité intestinale peut mettre du temps avant de revenir à la normale. . Pour couronner tout ça, si ton périnée a été recousu (déchirure et/ou épisiotomie), tu auras peut être mal ou peur d’abimer la suture en poussant. . On a vu plus facile comme contexte… Alors quoi faire pour rendre cette reprise du transit plus facile ? Tip n°1, aller aux WC quand tu as envie d’aller à la selle. Ça paraît con dit comme ça, mais se forcer à y aller et pousser, c’est très délétère pour le périnée. Tip n°2, s’arranger pour être complètement dispo et au calme, chose pas si évidente quand on a un nouveau-né greffé aux seins ou aux bras. Tip n°3, surélever tes genoux par rapport à tes hanches avec ce qui te tombe sous la main (genre une valise), pour recréer une position accroupie (la plus physio pour ça). Tip n°4, faire confiance à la suture, elle ne va pas craquer ! . Et toi, ça s’est passé comment ?